POÉSIE, DÉBAT, BATTERIE PAR PINA WOOD
Avec Hélios Mikhaïl & Frédéric Devaux
PARCE-QUE LES MAJORETTES FINISSENT TOUTES SOUS UN TAS DE BÛCHES OU DANS UNE BÉTONNEUSE est une fausse émission de radio qui explore le vacarme et la mise en scène du débat.
Pour cette seconde étape, Pina Wood et son équipe s’attaquent à la sonorisation d’une batterie en extérieur. Comment voix et instrument percussif cohabitent ensemble dans un jeu d’enceintes ? L’écriture du poème se poursuit : existe-t-il un engagement politique à travers les je t’aime qu’on prononce ?
JE L’AIME
À EN CREVER SUR LE CANAPÉ
LE CANAPÉ
CELUI QUI SIGNE LA MORT DE LA FAMILLE
J’RENTRE, J’ALLUME LA RADIO
COMME UN ERSATZ DE TA GRANDE GUEULE
J’PÉNÈTRE AU FOND AU FOND DE MOI
UN CLIP VIDEO DE RNB DE L’AN DERNIER
J’TAIME
ET J’ESCALADE UNE PUTAIN DE MONTAGNE
AU FOND D’UNE ÎLE
QUAND TU ME QUITTES POUR UNE JOURNÉE
C’EST MON CŒUR
QUI A BESOIN D’ALLER VOIR LE KINÉ
J’T’AIME VIRIL TENDRE
AU POINT DE TE LAISSER M’APPELER MA BITE
MON ANGE MON CŒUR
MON POT-POURRIS DU PARADIS