RÉSIDENCE SCÉNOGRAPHIE
FEU ! Ceci n’est pas une pipe ni une introduction à la lecture de Karl Marx – Création 2021
DU 7 AU 10/09/2020
« On ne change pas la société avec des mots parce que la société est devenue sourde aux cris du Prolétariat » Ulrich Meinhof
« Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tu veux que je te brûles de phrases impossibles ? Que je dégueule l’eau bouillante du grand capital qui anéantit encore et encore ? Que je crie en fauve psychique la nécessité de la lutte armée ? Que j’agite le poème rouge et noir de l’insurrection ? Que je crie « je vais tous vous tuer » coiffée d’une langue brûlée comme la forêt à la face de l’oligarchie impérialiste, des porcs gras de brillantine et puant des pieds qui s’enculent en buvant du champagne les fesses pleines de certitudes grasses sous le regard de Karl Marx qui se flingue en disant « La victoire appartient nécessairementau capitaliste», habillé en jaune au milieu d’un rond-point ? » Nadège Prugnard
Ce projet est lié à l’événement « Sorcières, le grand brasier » initié par Laetitia Guédon et Carole Thibaut, où Marion Aubert, Céline Delbecq, Solenn Denis, Pascale Henry, Nadège Prugnard, Valérie Schwarcz et Aurélie Van Den Daele sont invitées à réfléchir sur ce qui ferait de nous des « sorcières contemporaines », qui « mériteraient » d’être brûlées, sur les plans de la sexualité, de la maternité, du pouvoir, de l’argent, de la création artistique…
Nadège Prugnard a choisi de s’inspirer d’Ulrike Meinhof, de la Fraction Armée Rouge et d’Action Directe et d’écrire une performance pour l’espace public qui sera scénographiée par Générik Vapeur !
RÉSIDENCE DE RÉPÉTITIONS
Fado dans les veines – Création 2020
DU 14 AU 18/10/2020
Avec Nadège Prugnard, Eric Exbrayat, Charlotte Bouillot, Laura Tejeda, Jeremy Bonnaud , Radoslaw Klukowski et Carina Salvado
Résidence à la Cité des arts de la rue, avant les premières représentations les 9, 10, 15 et 16 décembre 2020 au Théâtre des Ilets, CDN de Montluçon (03)
‘J’ai deux pays la France et le Portugal. Mon grand-père ainsi que des milliers d’autres portugais sont arrivés en France an fuyant le régime autoritaire de Salazar ; c’est de cette migration ancienne, intime et politique, de ce fado qui coule dans mes veines, de ce fado de l’âme et de l’exil que j’ai toujours caché comme un secret impossible à prononcer, dont je souhaite aujourd’hui faire poème… A partir de récoltes de paroles en France et au Portugal en complicité avec le CDN de Montluçon et le Théâtre de Guimarães, il s’agira de composer le poème parlé-chanté des déracinements, du fatum, de l’absence, de la mélancolie, du vent qui balbutie… mais aussi la chanson-protestation, musicale et symbolique à la gloire du peuple et des résistances du Portugal d’hier et d’aujourd’hui.’
Nadège Prugnard